Gabriel Attal élu président du groupe des députés Renaissance à l’Assemblée Nationale

Gabriel Attal

Ce samedi 13 juillet, les députés Renaissance ont pris une décision majeure en désignant Gabriel Attal comme président de leur groupe à l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre, réélu dans les Hauts-de-Seine lors du second tour des législatives, était le seul candidat en lice pour ce poste. Sur les 98 votants, 84 ont accordé leur voix à Attal, consolidant ainsi sa position au sein du mouvement macroniste.

Un climat tendu pour les macronistes

Cette élection conclut une semaine mouvementée pour les macronistes, marquée par des rumeurs de candidatures concurrentes d’Élisabeth Borne et de Gérald Darmanin face à Gabriel Attal. La députée Stella Dupont, s’étant rattachée trop tard, n’a pas pu participer à l’élection, laissant 99 membres au groupe au moment du vote. Les résultats montrent une nette majorité pour Attal avec 84 voix, tandis que sept députés ont voté blanc et sept autres se sont abstenus.

Les prochaines étapes pour Gabriel Attal

Gabriel Attal prendra officiellement ses fonctions de président de groupe jeudi, lors de l’ouverture de la 17e législature, qui sera marquée par l’élection à la présidence de l’Assemblée.

Avant cela, et conformément à la séparation entre les pouvoirs exécutif et législatif, le gouvernement devra avoir été déclaré comme démissionnaire. Attal a précisé qu’il siègerait sur les bancs des députés dès que le président de la République aura accepté sa démission et qu’il expédiera, avec son gouvernement, les affaires courantes.

Un message de cohésion et de réinvention

Après son élection, Gabriel Attal a adressé un message aux élus, les remerciant et leur assurant qu’ils pouvaient compter sur lui pour défendre l’unité du groupe et construire des ponts avec les forces politiques républicaines.

Il a également convoqué une première réunion de groupe pour lundi à 10h30, qui se tiendra par visioconférence. Attal a souligné son engagement à « tout repenser, tout réinventer » pour le bien de la France et a exprimé sa volonté de protéger les Français de tout gouvernement incluant des ministres du Rassemblement national ou de La France insoumise.

Des tensions internes persistantes

Malgré cette élection, les débats internes au sein du camp d’Emmanuel Macron semblent loin d’être résolus. Le président de la République a exprimé sa frustration face au « spectacle désastreux » offert par ses partisans depuis le second tour des législatives.

Gérald Darmanin, souvent cité comme un potentiel candidat à la présidence du groupe, a critiqué l’élection de Gabriel Attal, affirmant qu’elle ne résolvait pas les problèmes majeurs de la ligne politique et du fonctionnement du parti. Darmanin a souligné l’importance de construire chaque jour l’unité du groupe, comparant ce processus à celui de la vie de couple.

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