FAITS DIVERS. Sarreguemines (Moselle) – Une femme sans abri de 42 ans est décédée alors qu’elle se trouvait en cellule de dégrisement au commissariat de Sarreguemines. L’incident a été confirmé mardi par le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady.
La victime avait été retrouvée « très enivrée » sur la voie publique, selon les informations fournies par le Républicain lorrain et corroborées par le procureur. Après une première prise en charge à l’hôpital, où il a été décidé de ne pas l’hospitaliser, elle a été transférée au commissariat vers 00h20 le 8 juillet et placée en cellule de dégrisement. Ce n’était pas la première fois qu’elle se trouvait dans cette situation, ayant déjà été admise à plusieurs reprises pour le même motif.
Déroulement des faits
Les forces de l’ordre ont surveillé régulièrement son état d’imprégnation alcoolique, constatant un taux encore de 0,40 mg à midi. « Il y a eu plusieurs contacts entre elle et les policiers de service entre dimanche midi, où elle avait bénéficié d’un repas, et le milieu de l’après-midi (peu après 16 heures) où elle a été soudainement découverte inanimée et décédée en cellule », a précisé le procureur Glady, qui s’est rendu sur place pour évaluer la situation.
Enquête et autopsie
Une autopsie sera réalisée à l’institut médico-légal de Strasbourg pour déterminer les causes exactes du décès. Le commissariat de Forbach a été chargé de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cette tragédie.
Contexte et réactions
Cet incident soulève des questions sur la prise en charge des personnes en état d’ivresse avancée et les mesures de prévention nécessaires pour éviter de telles tragédies. La mort de cette femme rappelle les défis auxquels sont confrontées les personnes sans abri et en situation de vulnérabilité, ainsi que les responsabilités des institutions publiques pour assurer leur sécurité et leur bien-être.
La communauté locale attend les résultats de l’enquête et de l’autopsie pour comprendre les événements qui ont conduit à cette issue fatale. En attendant, la tristesse et l’inquiétude prédominent parmi les habitants de Sarreguemines et les associations d’aide aux sans-abri.
