PORTRAIT. Aujourd’hui âgé de 18 ans, Louis Alexandre, jeune réalisateur et acteur engagé d’Eure-et-Loir a dévoilé en 2021 son premier court-métrage, «180 jours». Son engagement va au-delà du cinéma, visant à provoquer un réel changement sociétal.
Un projet ambitieux
Réaliser un film à un si jeune âge n’est pas une tâche facile, et encore moins diriger une centaine de personnes. Cependant, Louis a su faire preuve de détermination et de persévérance pour mener à bien ce projet. «Cela n’était pas toujours évident d’être pris au sérieux, à 15 ans», nous confie-t-il.
Le projet de Louis a rapidement attiré l’attention, obtenant le soutien de plusieurs acteurs locaux, dont le Conseil Départemental d’Eure-et-Loir. Ces financements ont été cruciaux pour le tournage de «180 JOURS» dans la charmante ville de Chartres, située en région Centre-Val de Loire.
Une thématique universelle
«180 JOURS» explore les défis que rencontrent les adolescents face à la pression scolaire et au harcèlement. À travers des personnages touchants et des situations réalistes, le film donne une voix à ceux qui souffrent en silence et invite à une réflexion profonde sur ces problématiques souvent taboues.
Un engagement inspirant
Animé par le désir de faire bouger les lignes, Louis a récemment rencontré plusieurs membres du gouvernement pour discuter de ces problématiques cruciales. Bien que son film ait reçu les félicitations du Président Emmanuel Macron, Louis souhaite porter le message de «180 JOURS» directement auprès des décideurs politiques.
Le 18 septembre dernier, Louis a rencontré Luc Pham, conseiller à l’éducation et à la jeunesse au cabinet de la Première Ministre. Cette rencontre marquante a permis à Louis de présenter ses idées et d’échanger sur les actions à entreprendre pour lutter efficacement contre le harcèlement scolaire.
Quelques jours plus tard, le 27 septembre, Louis a été invité à Matignon par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal. Cette rencontre a eu lieu juste avant la présentation du plan de lutte contre le harcèlement scolaire. Louis a pu partager ses expériences et ses propositions, contribuant ainsi à l’élaboration de ce plan national.
Enfin, le 2 octobre, Louis a été reçu au cabinet de la secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel. Il y a échangé avec les conseillers en communication et éducation, Olivier Achtouk et Thomas Fabre, renforçant encore son engagement et sa volonté de contribuer à une meilleure prise en charge du harcèlement dans les écoles.
Un avenir prometteur
Grâce à son film «180 JOURS» et ses actions concrètes, Louis Alexandre continue de sensibiliser et de mobiliser contre le harcèlement scolaire.
Depuis octobre dernier, Louis parcourt la France, intervenant dans collèges et lycées pour donner des conférences sur le harcèlement et la pression scolaire. Pour enrichir ses interventions, il s’est associé à l’association Harcel’action, basée à Bonneval (Eure-et-Loir) et fondée par deux mères dont les enfants ont été victimes de harcèlement. Ces rencontres permettent de faire de la prévention tout en abordant des exemples concrets et des sujets d’actualité, s’inscrivant parfaitement dans le cadre du programme de lutte contre le harcèlement à l’école, pHARe.
Il prépare actuellement son prochain film (long métrage) et souhaite continuer à intervenir dans les lycées de sa région mais aussi à Paris, dans la capitale.