FAITS DIVERS. L’univers des influenceurs est secoué par un nouveau scandale. Selon des informations exclusives de BFMTV, confirmées par Le Factuel, Aurélie Preston, une influenceuse de 32 ans bien connue pour ses apparitions dans plusieurs émissions de télé-réalité et sa carrière musicale, a été placée en garde à vue ce lundi 5 août. Cette garde à vue se déroule dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, dans les Yvelines.
Une affaire aux accusations graves
Les accusations portées contre Aurélie Preston sont particulièrement lourdes. La jeune femme est soupçonnée d’avoir orchestré une séquestration violente au domicile d’un membre de la famille de son ex-petit ami. Depuis le 2 août, une information judiciaire a été ouverte pour « vol avec arme en bande organisée », « séquestration », « violences volontaires » et « association de malfaiteurs », comme l’a confirmé Maryvonne Caillibotte, procureure de la République de Versailles, à BFMTV.
Le détail des événements
Les faits remontent au 25 juin dernier, à Versailles. Un homme ouvre sa porte à ce qu’il pense être un livreur de fleurs, mais la situation bascule rapidement. Le faux livreur, accompagné de deux complices, agresse violemment l’occupant des lieux. Menacé avec une arme de poing, l’homme est ensuite battu, principalement au visage, et ligoté à une chaise. Les agresseurs lui réclament alors l’emplacement de ses montres de luxe, et dérobent deux pièces d’une valeur totale de 25 000 euros.
Une évasion héroïque
Malgré la violence de l’attaque, la victime parvient à reprendre connaissance et s’échappe en passant par une fenêtre. Secouru rapidement, il a pu fournir des informations cruciales aux enquêteurs de la Brigade de Répression du Banditisme (BRB). Ces derniers ont rapidement établi un lien avec Aurélie Preston : la victime est le frère de son ex-petit ami, un dentiste basé à Genève.
Des révélations choc
Aurélie Preston, suivie par 652 000 personnes sur Instagram, a souvent partagé des éléments de sa vie privée sur les réseaux sociaux. Dans plusieurs vidéos, elle a décrit sa relation avec son ex-petit ami comme « un enfer », notamment en raison de travaux dentaires qu’elle a estimés à un préjudice de plus de 100 000 euros. Une source proche de l’affaire confie : « Elle est soupçonnée d’avoir recruté les auteurs de cette séquestration et de ce vol pour se venger de son ex-petit ami. »
Les développements de l’enquête
Un proche d’Aurélie Preston, également en garde à vue, est suspecté d’avoir joué le rôle d’intermédiaire. De plus, l’un des agresseurs présumés a été interpellé à Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures, laissant aux enquêteurs le temps nécessaire pour approfondir leurs investigations.
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