L’influenceuse Lina Selma, créatrice de la marque « Miss Linoush » épinglée par la DGCCRF

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Une enquête récente menée par la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) de l’Essonne a révélé des pratiques douteuses publiées sur le compte Snapchat de l’influenceuse Lina Rhoul, dite « Lina Selma».

La titulaire du compte, également présidente de la SAS MISS LINOUSH, est accusée de ne pas avoir respecté les obligations légales concernant la transparence des communications commerciales et de fausses allégations de guérison.

Des pratiques commerciales trompeuses

L’enquête de la Commission de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (CCRF) a mis en lumière que Lina Selma et sa société, MISS LINOUSH, ont reçu des avantages de la part de partenaires commerciaux pour promouvoir divers produits et services. Cependant, ces publications ne mentionnaient pas leur intention commerciale, contrevenant ainsi à la réglementation en vigueur. En effet, toute communication relevant d’un partenariat commercial rémunéré doit clairement identifier son caractère publicitaire et la personne pour le compte de laquelle elle est réalisée.

Allégations mensongères sur des produits de santé

En outre, l’enquête a révélé que Lina Selma a faussement affirmé qu’un produit dont elle faisait la promotion était capable de guérir des maladies. La loi est pourtant stricte à ce sujet : il est interdit de prétendre qu’un produit ou une prestation de services peut guérir des maladies, des dysfonctionnements ou des malformations, sauf si ces allégations sont scientifiquement prouvées et autorisées.

Les injonctions de la DDPP

Face à ces manquements, la DDPP de l’Essonne a sommé la SAS MISS LINOUSH de se mettre en conformité avec la législation. L’autorité de régulation rappelle l’importance de la transparence pour protéger les consommateurs et garantir une information honnête et claire.

L’affaire Lina Selma sert de rappel pour l’ensemble du secteur de l’influence : la transparence et la véracité des informations sont des piliers essentiels de la confiance des consommateurs. Les régulateurs, comme la DDPP de l’Essonne, veillent à ce que ces principes soient respectés pour protéger les droits et la santé des consommateurs.

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