L’arrière du XV de France, Melvyn Jaminet, sera convoqué le mardi 23 juillet par son club de Toulon et le vendredi 26 juillet par la commission de discipline de la Fédération française de rugby (FFR), le joueur doit répondre de ses propos controversés publiés sur Instagram.
Des propos racistes déclenchent la tempête
Tout a commencé lorsqu’une vidéo publiée puis supprimée par Melvyn Jaminet (25 ans, Toulon, 20 sélections) a fait surface. Dans cette courte vidéo, visiblement énervé après le premier test-match des Bleus à Mendoza contre les Pumas argentins, Jaminet déclarait : « Ma daronne qui me demande si j’ai fait la fête (il souffle). Je te jure, le premier Arabe que je croise sur la route je lui mets un coup de casque. »
Réaction immédiate de la FFR
La Fédération française de rugby n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué publié peu après la diffusion de la vidéo, la FFR a condamné « avec la plus grande fermeté » les propos de Jaminet, les qualifiant de « totalement inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales de notre sport ». Le joueur a été « mis à l’écart avec effet immédiat » et a quitté le groupe France. Une enquête interne a été lancée pour déterminer les mesures appropriées à prendre.
Enquête et excuses
Le président de la FFR, Florian Grill, a annoncé mardi qu’un signalement avait été effectué le 12 juillet pour faire toute la lumière sur ces propos d’une extrême gravité. Le même jour, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « menace de mort à raison de l’origine » à l’encontre de Jaminet, suite à un signalement de l’association SOS Racisme.
Le 7 juillet au soir, Melvyn Jaminet a publié un message d’excuses sur Instagram, relayé par ouais.media, se disant « profondément désolé et honteux ». Malgré ses excuses, les répercussions de ses propos continuent de se faire sentir.
Sanctions à venir
Le club de Toulon, qui a également condamné les propos de son joueur, a annoncé l’ouverture d’une enquête interne. Melvyn Jaminet est attendu mardi 23 juillet au siège du RCT pour un entretien préalable à une sanction. Ensuite, il devra se présenter le vendredi 26 juillet devant la commission de discipline de la FFR.